VIBQUANTIF : Comparaison de méthodes analytiques pour le dénombrement de Vibrio parahaemolyticus totaux et entéropathogènes dans les coquillages.
Projet national (2012-2014 – CRD Anses/Ifremer) réalisé en partenariat avec l’Anses Boulogne sur Mer et Maisons-Alfort (Laboratoire Sécurité des aliments).
La mise en évidence de Vibrio parahaemolyticus dans les coquillages et dans les eaux littorales de toutes les côtes françaises représente un risque sanitaire potentiel pour l'homme (Deter et al. 2010, Cantet et al., 2013). Peu de données quantitatives, plus pertinentes en terme d'évaluation du risque sanitaire lié à la présence de ces bactéries dans l'environnement, sont disponibles - et ce, essentiellement en raison de l'absence de méthode standardisée/validée de dénombrement de V. parahaemolyticus totaux ou entéropathogènes.
L'étude VIBQUANTIF propose une comparaison de deux méthodes de dénombrement de Vibrio parahaemolyticus totaux et entéropathogènes dans les mollusques bivalves vivants. Son objet était de déterminer les caractéristiques de performances comparatives (caractéristiques de justesse et de fidélité) d'une méthode dite alternative (NPP- PCR en temps réel sur plaques 96 puits développée au laboratoire Santé, Environnement et Microbiologie (LSEM – Ifremer Brest) par rapport à la méthode d'analyse NPP-PCR en tubes (FDA-BAM). L’objectif principal de cette étude était d’identifier la méthode qui sera la plus adaptée à l’acquisition de données qui permettront ensuite d’évaluer de façon représentative la prévalence et la quantité de V. parahaemolyticus totaux et entéropathogènes et à terme de contribuer à une appréciation quantitative du risque (AQR) qui puisse servir à l’évaluation et à la gestion du risque en France.
Après le transfert de la méthode NPP-PCR temps réel (alternative) à l’Anses Boulogne, Vibrio parahaemolyticus totaux et entéropathogènes ont été recherchés selon les deux méthodes dans des coquillages (moules et huîtres) prélevés dans des zones conchylicoles françaises (Vendée et Charente Maritime) de mai à octobre 2013. Les résultats de cette étude ont permis de montrer l’intérêt de la méthode « microplaque-NPP ». Cette méthode permet de réduire l’incertitude sur les résultats par rapport à la méthode « tube-NPP » et les résultats obtenus donnent une indication intéressante sur la variabilité des niveaux de contamination en V. parahaemolyticus, V. parahaemolyticus tdh+ et V. parahaemolyticus trh+.